L’Italie survit à la prolongation de l’Autriche et se qualifie pour les quarts de finale de l’Euro 2020

Les garçons en bleu invaincus de Roberto Mancini sont en marche pour l’Euro 2020, une équipe qui semble avoir oublié ce que c’est que de perdre et jusqu’à la prolongation à Wembley a montré qu’elle peut gérer la pression du tournoi.

Leur série d’invincibilité de hits à 31, un record de l’équipe nationale, et avec elle une place en huitième de finale de l’Euro 2020, mais cela ne racontait qu’une partie de l’histoire. L’Italie y est finalement parvenue grâce à des buts du jeune prodige Federico Chiesa, puis de son collègue remplaçant Matteo Pessina, qui avait permis à cette équipe en difficulté de passer l’Autriche, mais pas avant que la défense de Mancini n’encaisse son premier but en 12 matchs.

Le père de Chiesa, Enrico, a marqué cinq buts en tant que remplaçant pour l’Italie, un record pour l’équipe nationale. On peut donc dire que le fils n’a fait que suivre la tradition familiale avec son but décisif dans la première moitié de la prolongation. Le jeune Kinesa est un joueur de la Fiorentina sous contrat, mais un prêt à la Juventus entraînera son transfert définitif à la fin de la saison prochaine, et sa finition a montré pourquoi il est si bien noté.

Ce fut le tournant du match, même si l’Autriche n’a jamais eu l’impression d’être hors du coup jusqu’au coup de sifflet final. Leur manager, Franco Foda, aurait pu les préparer à s’asseoir en profondeur et à essayer d’écraser la vie de ce huitième de finale à Wembley, mais au lieu de cela, ils ont choisi de rencontrer l’Italie complètement. Le match a été passionnant à regarder pendant 120 minutes et il a été animé dans les toutes dernières minutes après qu’un autre remplaçant, l’attaquant de Stuttgart Sasa Kalajdzic, ait repris de la tête un corner pour l’Autriche.

C’est une révision VAR en deuxième mi-temps qui a privé Marko Arnautovic d’un but sur la touche à un moment où les Autrichiens étaient en tête. Cette nouvelle génération italienne, qui était privée de son capitaine Giorgio Chiellini, a tout jeté sur l’adversaire. En ce qui concerne ses remplaçants, Mancini a déclaré qu’ils ont été un grand avantage pour l’Italie. « Le fait que nous ayons des joueurs capables d’intervenir et de changer le jeu sur le banc est un gros avantage ».

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L’Italie affrontera le vainqueur de la Belgique et du Portugal en quart de finale, jeudi. Mais pour une équipe si habituée à gagner, il serait difficile de dire qu’elle a toujours eu le contrôle.

En première mi-temps, c’est la vitesse à laquelle ils ont porté le ballon qui a le plus mis l’Autriche à l’épreuve, notamment par l’intermédiaire de leur ailier gauche romain Leonardo Spinazzola, qui a tendance à aller au but sans trop se soucier de qui peut se trouver sur son chemin. Ce n’est pas une équipe italienne qui attend que le jeu lui arrive.

L’Autriche a adopté une défense à cinq mais a toujours été positive lorsqu’elle avait le ballon. Leur remarquable volonté de faire circuler le ballon hors de leur surface de réparation, à quelques centimètres près, avec une attention constante de la part des attaquants italiens, a permis de garantir une certaine tension dans le jeu. David Alaba, la star de l’équipe autrichienne, était aussi direct que Spinazzola lorsqu’il avait de l’espace.

Marco Verratti et Lorenzo Insigne ont été les deux forces les plus créatives de l’Italie, pressant le ballon haut et essayant de tirer dès que l’occasion se présentait. Le plus beau de ces buts était une frappe ferme de Ciro Immobile à la 32e minute, un swing du pied droit que Daniel Bachmann, de Watford, a vu passer sur son poteau droit pour marquer de la tête pour l’Autriche.

Après la pause, la situation était plus difficile pour l’Italie. D’abord un coup franc très prometteur pour l’Autriche, que les Italiens ont concédé à l’entrée de leur surface, qu’Alaba a retenu un bon moment avant que ses coordonnées ne soient fausses. Puis une mauvaise passe en retrait vers Gianluigi Donnarumma, qui a dû se précipiter sur le but pour l’arrêter. Leonardo Bonucci parvient à s’interposer sur un tir de Marcelo Sabitzer. Soudain, il n’avait pas l’air très à l’aise.

Au moment où le but d’Arnautovic a été refusé par Varo à la 65e minute, les Italiens ont clairement compris l’ampleur de la tâche. A ce moment-là, l’Autriche était bien dans le jeu. Il a été sauvé par les remplacements de Mancini. Le premier but a été brillamment terminé par Chiesa. Il prenait le ballon de Spinazzola sur sa poitrine, faisait une autre touche avec son pied droit et reprenait de volée avec son pied gauche.

Le second a été réalisé par Pessina, qui n’a été appelé dans l’équipe qu’en tant que remplaçant tardif. « Il était si bien pour l’Atalanta, » Mancini a déclaré après coup au sujet de l’avant-centre. « Un gars extraordinaire, un grand athlète et un footballeur extraordinaire. » Cette fois, il s’agit d’une frappe du pied gauche après l’expulsion d’un autre remplaçant, Andrea Belotti. Les remplacements ont bien fonctionné pour Mancini et il semblait que son équipe était en sécurité pour les quarts de finale du tournoi.

La pression allait encore s’accentuer lorsque la tête de Kalajdzic au second poteau permettait une belle égalisation en fin de match. L’Italie a eu des occasions en contre-attaque pour marquer un troisième but, mais l’Autriche n’a pas cessé de venir à elle. Mancini a déclaré plus tard que l’opposition avait été sous-estimée et que les Autrichiens avaient poussé l’Italie avec leur agressivité au milieu de terrain. On lui a demandé si les adversaires des quarts de finale pourraient donner à l’Italie plus de chances de jouer son jeu habituel.